Aoyama, Michiko « Un jeudi saveur chocolat » (2023) 224 pages

Aoyama, Michiko « Un jeudi saveur chocolat » (2023) 224 pages

Autrice : Autrice et journaliste japonaise, née le 9 juin 1970 dans la province d’Aichi. Finaliste du Prix des libraires au Japon, « La Bibliothèque des rêves secrets », son premier roman, s’est immédiatement hissé en tête des ventes avant de connaître un succès international..
L’auteure a une expérience en bibliothèque : elle y travaille quatre fois par semaine depuis 2020 et pendant l’été (de juin à septembre) depuis quatre ans. (Source ActuaLitte)

Romans : « La Bibliothèque des rêves secrets » (2022) « Un jeudi saveur chocolat » (2023) – « Un lundi parfum matcha » (2024)

Editeur Nani – 13.06.2023 – 224 pages (traduit par Alice Hureau)
(Note : Cet ouvrage est une réécriture et une adaptation en roman de 12 Coloured Pastels – Juuni-iro no pasuteru, paru entre juin 2015 et mai 2016 sur le site officiel de Japaralia, magazine de Sydney.)

Résumé:
Dissimulé à l’ombre des cerisiers qui bordent la petite rivière du quartier, le Café Marble à Tokyo ne compte que trois petites tables en bois brut. Et pourtant, les clients se succèdent dans ce havre de paix où les habitués peuvent contempler le passage des saisons à travers la baie vitrée.
Une mystérieuse femme qui vient chaque jeudi y rédiger une longue lettre en anglais devant une tasse de chocolat chaud ; une brillante publicitaire complètement dépassée dans son rôle de mère ; une jeune institutrice qui cherche un sens à son travail… Chacun arrive au Café Marble avec son histoire, perdu dans les noeuds de son existence et trouvera dans ce lieu apaisant l’élan pour avancer sur le chemin tortueux de la vie.
De Tokyo à Sydney, un roman choral poétique entremêlant douze tranches de vie qui nous invite à trouver le bonheur dans les petites choses du quotidien.

Mon avis: 

J’avais été attirée par la couverture : un chat, un livre, une tasse de chocolat chaud…
Un roman formé de douze petites histoires liées entre elles par une sorte de chaine de rencontres. Douze chapitres qui ont un titre, le premier ayant donné le titre du livre et qui tous ont un lien avec une couleur (chocolat, jaune, rose, bleu, rouge, gris, vert, orange, bleu turquoise, noir, mauve, blanc)

Et comme toujours, j’aime qu’on me parle de couleurs… mais comme souvent, je ne m’attache pas aux personnages dans les romans japonais. Pourtant elle pourrait être attachante cette petite dame du jeudi .. mais non, il me manque l’étincelle… elle est fade, trop réservée peut-être, presque inexistante, sans consistance à mes yeux et croyez que je le regrette. J’essaye mais à de rares exceptions, j’ai du mal avec les personnages japonais, trop réservés à mon goût. Mais j’ai bien aimé cette petite lecture, qui malheureusement, je le sens, ne laissera pas de traces dans ma mémoire… C’est fin, délicat, joli, mais cela ne me touche pas… 

Extraits:

— Dans ma vie, j’ai tâché d’emprunter le chemin le plus droit, ce que mon entourage attendait de moi… mais j’ai dû faire erreur quelque part.

— Hmm… Je pense que ce qui compte, ce n’est pas de suivre une route droite, c’est de marcher aussi droit que possible sur un chemin tortueux.

En plus, je n’aime pas le bleu. C’est une couleur froide.
— Ah oui ? Moi, j’aime bien. Ça symbolise la morale et la fidélité.

Du salé caché sous une apparence sucrée, voilà qui était tout à fait à l’image de la vie humaine.

Je pense que la modestie vient de la confiance en soi et que la gentillesse est la véritable force.

Même lorsque les échanges par mail étaient devenus monnaie courante, nous avions continué nos échanges par lettres, pour garder cette texture bien réelle du papier que nous aimions tant.

Tu dis que tu ne représentes que le vert, mais cette couleur comprend un éventail de teintes. Pour moi, ce sont des couleurs différentes, toutes belles. La joie, l’amusement, la tristesse, la colère, la tendresse, la passion. Je les ressens. 

Je n’ai pas assez confiance en moi pour préférer le rouge et je ne suis pas suffisamment excentrique pour choisir le jaune. Le orange, c’est chaleureux, ça rend joyeux et plein d’énergie.

Durant cette vie passée, la mort me terrifiait, alors j’étais de nature craintive. Comme aujourd’hui. Mais avoir peur de mourir, c’était avoir peur de vivre.

Être dans un lieu que l’on aime revivifie. Vraiment.

One Reply to “Aoyama, Michiko « Un jeudi saveur chocolat » (2023) 224 pages”

  1. Tout comme toi, j’ai moins aimé « Un jeudi saveur chocolat » moins prenant que « La bibliothèque des rêves secrets »…
    Difficile d’ajouter quelque chose à ton commentaire tellement il reflète mon ressenti 🙂
    Je vais quand-même lire « Un lundi parfum matcha » puisque c’est le dernier

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