Hanna, H.Y. « Beau thé fatal »(2022) 304 pages (Série Les thés meurtriers d’Oxford » tome 02)

Autrice: Autrice australienne. Auteure à succès reconnue par USA Today, H.Y. Hanna écrit des cozy mysteries amusants, remplis de rebondissements habiles, d’humour, de personnages excentriques – et de chats avec de fortes personnalités ! Elle recrée des cadres merveilleux, que ce soit la ville historique d’Oxford, les magnifiques Cotswolds anglais ou les plages ensoleillées de la côte de Floride.
Après avoir été diplômée d’Oxford, Hsin-Yi s’est essayée à divers métiers, dont la publicité, le mannequinat, l’enseignement de l’anglais, le dressage de chiens et le marketing… avant de revenir à ses premières amours : l’écriture. Elle a travaillé en free-lance pendant plusieurs années et a remporté des prix pour ses ses poésies, ses nouvelles et ses articles de journaux.
Véritable globe-trotteuse, Hsin-Yi a vécu dans différentes cultures, de Dubaï à Auckland, en passant par Londres ou encore le New Jersey. Elle vit à présent à Perth, en Australie occidentale, avec son mari et un petit chaton du nom de Muesli qu’elle a récupéré dans un refuge. (Source Babelio)

Série: Les Thés meurtriers d’Oxford : Chou à la crim’ – Beau thé fatal – Flagrant délice – Point de glas sage – Tôt ou tarte – Les entremets tueurs – Péchés pâtissiers – Advienne que mourra – Crimes glacés – Bûches et embûches – 

City Editions – 11.05.2022 – 304 pages (traduit par Diane Garo)

Résumé:

 » Ne soyez pas ridicule. C’est le genre de choses qui arrivent dans les romans, pas dans la vraie vie. Comment quelqu’un aurait-il pu l’empoisonner dans une pièce pleine de monde?  » Qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête de Gemma d’aller au vernissage d’une exposition d’art contemporain d’Oxford ? Elle déteste toutes ces toiles prétentieuses et elle s’ennuie ferme… Jusqu’à ce que l’une des invitées, après avoir avalé une tasse de thé, se mette à convulser et tombe raide morte. 

Empoisonnée. Shocking ! Voilà qui fait tache dans cette galerie chic à l’ambiance minimaliste et feutrée. Dare-dare, Gemma flaire l’assassinat. D’autant qu’il y a une ombre au tableau : le propriétaire de la galerie ne pouvait pas voir la victime en peinture ! Aidée d’un charmant inspecteur et de quatre vieilles commères, Gemma plonge dans un mystère plus complexe qu’un plum pudding. Et surtout plus dangereux, car elle pourrait bien être la prochaine sur la liste du tueur… 

Vous prendrez bien un peu de crime dans votre afternoon tea ?

Mon avis:

Toujours un plaisir de visiter les Cotswolds et la jolie ville d’Oxford. Et d’en apprendre davantage sur les Universités si particulières de cette ville. Cette fois-ci nous allons pénétrer dans le bâtiment des Beaux-Arts. On y retrouve les personnages du précédent roman mais le Tea-room n’est plus le centre d’intérêt principal. Gemma et les quatre « vieilles chouettes » vont se retrouver propulsés au rang d’enquêtrices… Devlin et Lincoln forment la garde rapprochée de Gemma, Cassie est au centre de l’intrigue et un personnage important fait partie du tableau : Muesli, la chatte.

Ah !!! J’allais oublier! J’ai beaucoup apprécié le cours sur les poisons et les reines et empoisonneuses de l’Histoire ( Cléopâtre, Catherine de Médicis.. ) donné par un des professeur d’Oxford qui avait pour surnom le Professeur Rogue…

Quand Sarah Waltham décède brutalement les questions du comment et du pourquoi se posent ? A-t-elle été empoisonnée?  Et par qui ? Fiona Stanley? Jon Kelsey? Il faut dire que Sarah semble détestée par tout le monde…

Je crois que j’ai trouvé ma série « cosy-murder » préférée…

Extraits:

Même si je n’étais pas d’accord avec l’approche de ma mère, qui était celle d’une femme au foyer des années 1950, j’aurais aimé pouvoir accomplir les tâches ménagères avec autant d’aisance et d’élégance. C’était un art qui se perdait chez les nouvelles générations de femmes, pensai-je. Dans notre course pour nous hisser au sommet de l’échelle professionnelle, nous avions tendance à mépriser ces traditions « féminines ».

L’une des raisons pour lesquelles Oxford était si différente de la plupart des autres universités du monde était son système de tutorials. Cela signifiait que vous receviez un enseignement individuel ou en petits groupes de deux ou trois personnes, dispensé par des dons – les enseignants – dans leurs disciplines respectives au sein de leur collège. 

Ce n’était plus vrai, mais beaucoup de gens croyaient encore qu’il fallait être membre de l’aristocratie anglaise ou avoir fréquenté l’une des écoles publiques huppées pour être accepté (j’avais toujours trouvé qu’appeler les écoles privées huppées « écoles publiques » était l’un des meilleurs exemples du talent britannique pour les euphémismes). Il fallait toujours travailler très dur pour être admis et Oxford ne prenait que les meilleurs, mais cela dépendait de vos efforts et non de l’identité de vos arrière-arrière-grands-parents.

Le cyanure a été isolé à l’origine à partir du bleu de Prusse, un pigment bleu intense souvent utilisé par les artistes. On l’a donc baptisé cyanure, d’après le mot grec kyanos, qui signifie « bleu foncé ».

Je suis en train de devenir une propriétaire de chat typique – esclave des caprices de son animal, me dis-je

Incluse à la fin du livre : la recette de CHEESECAKE (si vous voulez vous y essayer)