Auteur Coup de Coeur : MARTIN SUTER

Auteur Coup de Coeur : MARTIN SUTER

Je vous présente ici les romans de cet  est un écrivain suisse allemand, né le 29 février 1948 à Zurich. Il écrit aussi des textes pour le chanter Stephan Eicher.

1997 : Small World – en 2011 republié sous le titre «Je n’ai rien oublié  » par Bruno Chiche, avec dans les principaux rôles Gérard Depardieu et Niels Arestrup)
2000 : La Face cachée de la lune
2002 : Un ami parfait
2004 : Lila, Lila
2006 : Le Diable de Milan
2008  : Le Dernier des Weynfeldt
2010  : Le Cuisinier
2011 : Allmen et les libellules
2012  : Allmen et le diamant rose
2013  : Le Temps, le Temps
2014 : Allmen et les dahlias
2015 : Allmen et la disparition de Maria 
2015 : Montecristo
2017 : Eléphant
2017 : Song Book, textes de Martin Suter et musique de Stephan Eicher, Diogenes Verlag, Zurich, 2017 (non traduit)

Small World

Small World est tout à la fois un roman social, l’étude d’un cas médical et un roman policier. Conrad Lang, la soixantaine avancée, est soudain confronté aux images de sa jeunesse. Enfant illégitime d’une servante et compagnon d’un fils de milliardaire dont il partage l’existence, l’unique chose qu’il désire est d’être enfin intégré à cette famille. Il se sert de la formule « Small world » pour camoufler des pertes de mémoire qui lui permettent, par une série de flash-backs de reconstituer son destin. Peinture de la grande bourgeoisie suisse du petit peuple, ce récit porte sur la mémoire et sur le sens de la vie. La double trouvaille de ce roman consiste à décrire à la fois la perte de mémoire et les efforts pour la reconstituer. Résumé de Small World : Conrad Lang est un homme d’une soixantaine d’années. Il s’occupe de veiller sur la villa grecque de la très riche famille d’industriels suisses, les Koch avec qui il entretient relation ambiguë. Abandonné par sa mère, une servante, et né d’un père inconnu, Conrad a été élevé en même temps que Tomas le fils de la famille auprès duquel il occupe un statut indéfini de compagnon et de subalterne. Son existence est complètement dépendante de la générosité d’Elvira, le chef de famille qui le plus souvent préfère l’humilier. La villa de Corfou brûle et Conrad rentre en Suisse où il commence une vie nouvelle. C’est à ce moment qu’il ressent les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer. Sa mémoire commence à se brouiller, le présent lui échappe mais les retours dans le passé se font avec facilité. En perdant petit à petit la raison, Conrad Lang découvre une vérité sordide qu’Elvira espérait ne jamais voir resurgir. La face cachée de la lune Chroniques et points de vue Amazon.fr Urs Blank, éminent avocat multimillionnaire, est spécialisé dans les fusions d’entreprises. Son nom figure dans les pages économiques des grands journaux. Un matin, l’odeur des bâtons d’encens vendus par la belle Lucille change le cours de sa vie. Outre un autre milieu social, il découvre l’univers psychédélique des champignons hallucinogènes. L’un d’eux surtout, le conocybe caesia, un spécimen extrêmement rare, aux effets secondaires étonnants, transforme peu à peu sa personnalité : « Ce qui l’inquiétait, ce n’était pas tant la perte apparente de contrôle sur la bête qui l’habitait : c’était que cette perte lui était indifférente. » Urs Blank accomplit bientôt les pires actes : le roman psychologique se double d’une trame policière, proprement exaltante. La Face cachée de la lune est le deuxième roman de Martin Suter. Small World (1998) s’intéressait de manière tout aussi palpitante à une autre forme de déviance humaine et de plongée dans l’inconnu : la maladie d’Alzheimer. L’écriture de Suter, puissante et précise, a été unanimement saluée par la presse européenne. -Laure Anciel. Ce texte se rapporte à l’édition Broché.

 Mon avis : il est palpitant jusqu’à la dernière ligne et fait froid dans le dos!

La face cachée de la lune

Résumé: Urs Blank, avocat d’affaires spécialisé dans les fusions d’entreprises, homme mûr et respectable, se cherche de nouveaux horizons. Il croit trouver auprès de Lucille, une jeune hippie, de quoi satisfaire la crise d’identité qu’il traverse. Au cours d’une cérémonie en pleine forêt, la jeune femme l’initie aux champignons hallucinogènes, et soudain tout bascule. Blank ingère un champignon peu connu aux effets redoutables qui va métamorphoser sa vie et celle de son entourage… Comme dans Small World, son précédent roman, Martin Suter mêle ici à une trame policière palpitante, digne des grands romans noirs américains, une étude profonde et subtile de la déviance mentale et signe un hymne d’une beauté inouïe à la forêt et à la violence de la nature.

Services Documentaires Multimédia Ce texte se rapporte à l’édition Broché:  A la fois histoire haletante d’une poursuite et récit pénible d’une déchéance. Un brillant avocat rencontre une jeune hippie qui l’entraîne dans la drogue. —

Mon avis: Martin Suter mêle ici une intrigue policière palpitante, une étude profonde de la déviance mentale – mais le plus fou n’est pas forcément celui que l’on pourrait croire. Ce livre est étayé par des recherches extrêmement détaillées sur l’univers de la forêt et sur les effets des champignons hallucinogènes.

Un ami parfait

Chroniques et points de vue Amazon.fr : « Qu’est-ce qui est pire : se rappeler ou oublier ? » Il a suffi d’un choc sur la tête pour que Fabio Rossi, journaliste suisse à Dimanche matin, devienne étranger à lui-même, ses pensées, faits et gestes ayant déserté sa mémoire pour une période de cinquante jours. Cinquante longues et mystérieuses journées qu’il cherche désormais à reconstituer une fois sorti de l’hôpital. Mais Rossi n’est au bout ni de ses surprises ni de ses ennuis puisqu’il apprend, à peine revenu à la vie sociale, qu’il avait demandé, juste avant son accident, à démissionner de son poste de reporter et qu’il trompait sa compagne Norina avec une attachée de presse fraîchement rencontrée. Pas facile dans ces conditions d’endosser la peau d’un autre soi-même auquel on ne s’identifie plus ! S’il conserve en effet le souvenir de ce qu’il a vécu pendant trente-trois ans, Rossi est incapable de revenir sur une période déterminante d’un mois et demi dans son existence. L’accueil que lui réservent ses anciennes connaissances – dont collègue et ami de toujours, Lucas Jäger – ne le soutient d’ailleurs guère, l’explorateur de la mnemosis perdue découvrant bientôt que le « Fabio Rossi oublié » tenait du beau salaud et méprisait souvent les personnes qu’il rencontrait… Mais cela explique-t-il que les données concernant la dernière enquête qu’il menait aient été effacées de son ordinateur de bureau et de son assistant personnel ? Cela justifie-t-il que Norina se désintéresse maintenant de son sort pour vivre avec Lucas, lequel semble en fait avoir manœuvré afin de trahir son ami dans tous les domaines ? Par quelque angle qu’on aborde la situation, le réveil de Fabio, recherchant désespérément via plusieurs thérapies son « centre d’équilibre » depuis son amnésie, sonne comme un infernal règlement de comptes avec un soi-même distancé et diffracté. Si cette thématique de la recherche d’identité après perte de mémoire n’est pas nouvelle, Martin Suter lui confère une saveur particulière par le savant travail de distorsion, temporelle et psychologique, qu’il met en place. Savoureux hommage aux affres de l’aliénation et à la vertu freudienne de l’oubli, son roman nous mène quelque part entre Soudain l’été dernier et Passé trouble, entre Mémento et Volte-Face. Tout comme dans son précédent roman, La Face cachée de la lune, le romancier nous entraîne sur la pente glissante de la rupture entre soi et soi, entre l’individu et la société. Une nouvelle fois, c’est de la manipulation du plus grand nombre par un groupe rivé à ses intérêts financiers que jaillira la vérité. Si Un ami parfait n’est peut-être pas « le plus efficace des romans de Martin Suter », comme l’affirme son éditeur, il est vrai que le lecteur s’engouffre avec avidité dans la première moitié de l’ouvrage où prévaut l’habile mise en place des divers éléments du puzzle. Ce qui n’empêche pas la suite, qui enchaîne sur la version complot et scoop du siècle, liée à la présence de prions dans des produits de grande consommation, d’être menée tambour battant. Expert en renversement, de première comme de dernière minute, Suter confirme donc, avec ce creuset de roman policier et de réflexion neuro-psychologique, son talent d’inventeur d’histoires plus vraies, plus accablantes que la réalité ! –Frédéric Grolleau Ce texte se rapporte à l’édition Broché. Présentation de l’éditeur Lorsque Fabio Rossi, un jeune journaliste d’origine italienne, ouvre les yeux, il sent à peine son visage. Il ne sait plus où il se trouve et ne reconnaît pas les personnes autour de lui. Fabio souffre d’une amnésie qui a effacé cinquante journées de sa mémoire… Martin Suter nous entraîne dans les terrifiants méandres du cerveau et de la mémoire humaine. En traquant ses souvenirs, Fabio Rossi part à la recherche de son alter ego. Et jusqu’au dernier moment – dans ce livre construit comme un roman policier extrêmement efficace, et qui déploie un extraordinaire raffinement dans la profondeur des caractères et la subtilité des personnages -, ni Fabio, ni le lecteur ne savent véritablement quel  » autre  » Fabio Rossi ils découvriront au bout du compte Présentation de l’éditeur Lorsqu’il rouvre les yeux pour la première fois, Fabio Rossi, un jeune journaliste d’origine italienne, âgé d’une trentaine d’années, sent à peine son visage. Il ne sait plus où il se trouve et ne reconnaît pas les personnes qui défilent autour de lui. Il n’a jamais vu la femme qui vient le voir régulièrement et semble très bien le connaître ; quant à sa compagne, Norina, elle ne se présente pas une seule fois à l’hôpital, où Fabio a été admis après un accident. Fabio souffre d’une amnésie qui a effacé cinquante journées de sa mémoire. A sa sortie, Fabio tente de reconstituer ces deux mois et demi : pourquoi n’est-il plus avec Norina ? Pourquoi a-t-il repris contact avec Fredi, son ami d’enfance, un personnage sans scrupule et dont la seule passion est le billet de banque ? Comment expliquer les silences de son vieil ami et collègue Lucas, l’ami parfait ? Qui a effacé les dossiers informatiques créés par Fabio entre son accident et son réveil à l’hôpital ? Quel était le « gros coup » sur lequel il travaillait pendant cette période ? Dans ce roman où le lecteur n’en sait jamais plus que le héros lui-même, Martin Suter, après Small World et La Face cachée de la lune, nous entraîne à nouveau dans les terrifiants méandres du cerveau et de la mémoire humaine. En traquant ses souvenirs, c’est à la recherche de son alter ego qu’est parti Fabio Rossi. Et jusqu’au dernier moment – dans ce roman construit comme un roman policier extrêmement efficace, mais qui déploie un extraordinaire raffinement dans la profondeur des caractères et la subtilité des personnages -, ni Fabio, ni le lecteur ne savent véritablement quel « autre » Fabio Rossi ils découvriront au bout du compte. Un ami parfait est vraisemblablement le plus efficace et le plus étonnant des romans de Suter. Quatrième de couverture Lorsqu’il ouvre les yeux pour la première fois, Fabio Rossi, un jeune journaliste d’origine italienne, âgé d’une trentaine d’années, sent à peine son visage. Il ne sait plus où il se trouve et ne reconnaît pas les personnes qui défilent autour de lui. Fabio souffre d’une amnésie qui a effacé cinquante journées de sa mémoire. Dans ce roman où le lecteur n’en sait jamais plus que le héros lui-même, Martin Suter, après Small World et La Face cachée de la lune, nous entraîne à nouveau dans les terrifiants méandres du cerveau et de la mémoire humaine. En traquant ses souvenirs, c’est à la recherche de son alter ego qu’est parti Fabio Rossi. Et jusqu’au dernier moment – dans ce roman construit comme un roman policier extrêmement efficace, mais qui déploie un extraordinaire raffinement dans la profondeur des caractères et la subtilité des personnages -, ni Fabio, ni le lecteur ne savent véritablement quel « autre » Fabio Rossi ils découvriront au bout du compte. Un ami parfait est vraisemblablement le plus efficace et le plus étonnant des romans de Martin Suter. Ce texte se rapporte à l’édition Broché. L’auteur vu par l’éditeur Martin Suter, après Small World et La Face cachée de la lune, nous entraîne à nouveau dans les terrifiants méandres du cerveau et de la mémoire humaine. En traquant ses souvenirs, c’est à la recherche de son Alter ego qu’est parti Fabio Rossi. Et jusqu’au dernier moment ni Fabio, ni le lecteur ne savent véritablement quel « autre » Fabio Rossi ils découvriront au bout du compte. Un ami parfait est vraisemblablement le plus efficace et le plus étonnant des romans de Martin Suter. Ce texte se rapporte à l’édition Broché.

Mon avis : excellent. Moins prenant que « Small World » car tout en étant dramatique, la perte de mémoire de 50 jours est moins poignante que la maladie décrite dans Small World mais très bon livre.

Lila, Lila

Résumé: Lorsque David Kern, serveur dans un bistrot branché d’une grande ville, fait l’acquisition chez un brocanteur d’une vieille table de chevet écornée, rien ne lui annonce que sa vie va basculer. La table de nuit contient, coincé dans son tiroir, le manuscrit d’un roman qu’un auteur inconnu semble avoir oublié là avant de se suicider. L’amour d’une jeune cliente du bar pousse alors David vers la plus folle des aventures, qui le comblera de bonheur. Jusqu’à l’apparition d’un mystérieux personnage, clochard respectueux, alcoolique retenu, qui prend rapidement le contrôle du jeune homme… Martin Suter prolonge avec Lila, Lila la lignée des diaboliques romans à suspense, subtils et tendrement sardoniques, qu’il a ouverte avec ses trois premiers succès, Small World, La Face cachée de la lune et Un ami parfait. Une opinion : Dans chacun de ses livres, Suter surprend. Ici, en virtuose, il met en place une supercherie littéraire laquelle va prendre une angoissante dimension où bien des sentiments seront mis à l’épreuve. Manipulation, mensonge, amour et vanité seront quelques éléments savamment dosés de ce cocktail des plus savoureux sur les vertiges de l’identité

Mon avis : Alors voila. Lila Lila.. Que dire de ce livre… La torture morale de celui qui s’est approprié le livre, ses doutes, sa peur de voir apparaitre l’auteur bien qu’il soit décédé – mais est-il mort? Son amour qui tient à son statut d’écrivain ( ou pas? ) Moi j’ai eu beaucoup de plaisir à le lire.On est accroché, on veut suivre ce qui se passe dans le cerveau du faux écrivain… mais je déplore la fin…

 

Le Dernier des Weynfeldt

Adrian Weynfeldt, expert en art et dernier descendant d’une richissime famille suisse, mène une existence d’une régularité irréprochable au sein de la grande société zurichoise. Un soir, il se laisse charmer par une jeune femme qui s’invite à passer la nuit chez lui. Le destin de Weynfeldt sera désormais irréversiblement lié à celui de la mystérieuse Lorena. Un de ses amis proches le contacte afin de mettre aux enchères la fameuse ‘Femme nue’ devant une salamandre de Félix Vallotton. Une vente qui promet de faire date dans le milieu de l’art. Il s’ensuit une série de péripéties, de manipulations et de retournements.

Mon avis : Ce n’est peut-être pas le Suter que j’ai préféré mais j’ai beaucoup aimé

Le diable de Milan

Résumé : Lorsque Sonia, une jeune femme tout juste sortie d’un mariage étouffant et tumultueux, quitte la ville pour aller travailler dans un hôtel de luxe à la montagne, elle ne se doute pas un instant de ce qui l’attend. Dans la lourde atmosphère paysanne de l’Engadine, un vieil hôtel chargé d’histoire mais doté d’un ‘espace forme’ ultramoderne accueille des patients en cure. Parmi les rares clients de l’établissement, dont une vieille veuve de professeur et un étrange docteur aux allures d’Hindou, et sous le regard lubrique ou jaloux des agriculteurs locaux, la jeune physiothérapeute voit se multiplier les bizarreries. Un portier de nuit convoqué en plein jour, un chien déguisé, des croix retournées, des plantes qui meurent sans raison apparente. Reliée à la civilisation urbaine des SMS de son amie Malou, Sonia est entourée dans son centre de soins de deux collègues, la mystérieuse Madame Felix et le gentil Manuel. Sonia, affectée d’étranges troubles de le perception, tente d’établir le lien entre ces événements, la légende du Diable de Milan et son propre passé conjugal. Mais le diable est rarement là où on le cherche…

Mon avis : Moi qui aime les couleurs, je suis servie… Logique.. le thème du livre: la Synesthesie..Voir les sons, toucher les goûts, entendre les couleurs… Le monde d’un synesthète est un mélange des sens pouvant revêtir plusieurs formes, étudiées consciencieusement depuis une trentaine d’années. Synopsie, Synesthésie graphème-couleur, … La synesthésie est donc une condition relativement rare dans laquelle des stimuli affectant normalement une modalité sensorielle, causent des expériences sensorielles additionnelles dans d’autres modalités. Autrement dit, la perception d’une caractéristique (par exemple, la forme) d’un stimulus, va entraîner l’expérience, la sensation, d’une autre caractéristique (par exemple, la couleur), indépendamment de la couleur de base du stimulus, couleur que l’on peut déterminer à partir de sa longueur d’onde. Le chiffre « 2 » écrit en noir, pourra évoquer une teinte rouge à certains synesthètes, une teinte verte ou bleue à d’autres. Certaines associations de modalités se rencontrent plus fréquemment que d’autres toutefois. On rencontre régulièrement, pour exemple d’expériences sensorielles additionnelles, le fait de voir des couleurs lorsque l’on écoute de la musique (synesthésie synoptique, aussi nommée synopsie ou audition colorée), ou de sentir des formes tactilement lorsque l’on déguste de la nourriture (Baron-Cohen et Harrison, 1997 ; Cytowyc, 1989). L’une des plus connues et étudiées, de ces formes de synesthésie, est la synesthésie Graphème-couleur (Day, 2005), dans laquelle Nombres et Lettres donnent une réponse sensorielle additionnelle de couleur. La lettre A peut par exemple évoquer un vert foncé, le chiffre 1, un bleu pâle, etc… D’autres synesthètes n’auront pas forcément la sensation de « voir » la couleur, mais indiqueront qu’ils « savent » qu’une lettre particulière correspond à une couleur particulière. D’autres encore disent percevoir les couleurs quelque part à l’intérieur de leur cerveau, et non sur la lettre ou le chiffre (Dixon et al., 2004; Flournois, 1893; Ramachandran et Hubbard, 2001b). Bien que la synesthésie fut découverte dès la fin du 19ème siècle (Galton, 1880a, 1880b, 1883), les études la concernant ont depuis toujours été traitées comme des curiosités de la psychologie et des neurosciences (pour un point de vue historique, voir Marks, 1975). Dans les dernières décennies cependant, l’approche de la synesthésie en psychologie a réellement changé, de nombreux chercheurs ont commencé à s’intéresser à ce phénomène, et à l’étudier selon des méthodologies rigoureuses (Ramachandran et Hubbard, 2001b; Rich et Mattingley, 2002, Robertson and Sagiv, 2005). Quatre grandes catégories d’études ont été effectuées récemment : – Celles qui s’intéressent aux aspects perceptuels, cognitifs et génétiques, qui furent conduites dans les 50 dernières années. – Celles qui ont pour base ou pour but l’établissement de modèles, neuronaux et cognitifs de la synesthésie – les études en imagerie fonctionnelle de la synesthésie – Enfin, les études inspectant le rôle des différences interindividuelles, dans l’explication d’apparentes contradictions relevées dans la littérature traitant de la synesthésie. Source : « Neurocognitive Mecanisms of Synesthesia ». Neuron, Vol 48, p 508 to 520, November 3, 2005. L’auteur nous fait pénétrer dans un monde irréel, un vieil hôtel transformé en lieu de cure dans la montagne, un univers étrange, des personnages et des incidents qui rendent le lieu peu a peu de plus en plus oppressant… en compagnie de l’héroïne attachante du roman, très déstabilisée par la révélation de sa « différence », qui a été révélée suite à un bad trip au LSD.. Va-t-elle se remettre… ambiance tendue… Suspense et machiavélique jusqu’au bout… J’ai été sous l’emprise de l’auteur. J’ai adoré. Avec « Small world » il fait partie de mes 2 préférés. A lire à mon avis.

Le Cuisinier 

Le Cuisinier Maravan, jeune réfugié tamoul, coupe les légumes et fait la vaisselle au Huwyler, un restaurant suisse ‘nouvelle cuisine’ fréquenté par le monde de la presse et de la finance. Il est pourtant loin de n’être qu’une petite main : au Sri Lanka, il était un cuisinier prometteur, spécialiste des préparations ayurvédiques. Devenu en Suisse un fin connaisseur de la cuisine moléculaire, il se lance, chez lui, dans des expériences sophistiquées pour retrouver les fumets de sa jeunesse. Lorsque Andrea, son ancienne collègue qui rêve de se mettre à son compte, lui propose qu’ils s’associent pour réaliser des dîners aphrodisiaques à domicile, Maravan hésite un temps, craignant de corrompre sa passion. Mais la nécessité de porter secours à sa famille l’emporte vite, le précipitant dans un écheveau d’expérimentations culinaires, de tractations avec des Tigres tamouls suspects, le tout sur fond de crise financière mondiale.

Mon avis : j’ai beaucoup apprécié ce livre.. un peu de politique, un brin d’amour, un examen de conscience, la dure réalité des tamouls, tant en Suisse que dans leur pays.. l’engrenage du travail au noir, le mélange du sexe et de la corruption… je recommande..

« Allmen et les libellules » (Friedrich von Allmen 03)

Résumé : Johann Friedrich von Allmen, la quarantaine élégante, collectionne les oeuvres d’art. Une occupation devenue dangereuse pour ce dilettante séducteur et raffiné depuis qu’il a dilapidé la fortune familiale et s’est attiré la rancoeur de certains proches, victimes de ses trafics. Il doit se résoudre à se séparer de bon nombre d’oeuvres et s’installe dans la maison du jardinier en compagnie de Carlos, son fidèle majordome guatémaltèque. La chance semble tourner lorsqu’il rencontre Jojo, une belle femme dans la fleur de l’âge. Dans sa demeure, il découvre cinq coupes Art nouveau ornées de libellules, chacune porteuse d’un secret. Il décide aussitôt de s’en emparer, à grand renfort de ruses et de précautions, en espérant régler ses dettes. Reprenant la tradition des duos d’enquêteurs, Martin Suter nous livre ici le premier volume d’une série dont Allmen, gentleman cambrioleur et enquêteur, est le héros.

Mon avis : Alors très sympa mais alors tout petit tout vite lu… Un petit genre Arsène Lupin… pas de violence, pas de sang… un brin de fantaisie, un peu d’amoralité, un zeste d’opportunisme…

Allmen et le diamant rose (Friedrich von Allmen 02)

Résumé : Le détective dandy Johann Friedrich von Allmen reprend du service. Toujours à court de liquidités susceptibles de lui permettre de maintenir son train de vie, il se réjouit lorsqu’un certain Montgomery le charge de retrouver la piste d’un voleur disparu avec un fabuleux diamant rose à l’issue d’une soirée mondaine. De la Suisse à la Baltique, assisté de son fidèle majordome guatémaltèque Carlos, Allmen se lance ainsi à la recherche de Sokolov, un mystérieux escroc russe.
Manipulations, doubles jeux et faux-semblants sont au rendez- vous de cette nouvelle enquête d’Allmen sur fond de finance internationale.

Mon avis : Toujours aussi fantaisiste… Notre detective qui n’a pas grand chose à voir avec la réalité se promène dans le luxe des hôtels de la Baltique et allie un comportement du XIXème avec la technique du XXIème.. Il y cotoie aussi bien des escrocs de haut vol que des clandestins latinos.. à la recherche d’un diamant rose… Tandem improbable, jeu de pistes et fausses pistes, j’aime l’ambiance de ces mini romans.. Humoristique, désuet, amoral…
Mais cette petite série est à mon avis divertissante mais bien loin de valoir les romans . Ne passez pas à coté des romans superbes tels que « Small World   » ou « le cuisinier   » en lisant les petites aventures de ce dandy désargenté ….
Extrait :  « Quand on a de l’argent, il est plus facile d’être riche. »

2013  : Le Temps, le Temps  voir article sur le blog

2014 : Allmen et les dahlias (Friedrich von Allmen 03) voir article sur le blog

2015 : Allmen et la disparition de Maria  (Friedrich von Allmen 04) voir article sur le blog

2015 : Montecristo voir article sur le blog

2017 : Eléphant     voir article sur le blog

 

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