Iles, Greg «Trilogie Natchez Burning» (2018-2019)
Auteur : romancier, scénariste et guitariste américain. Greg Iles est né en 1960 à Stuttgart, en Allemagne, où son père dirigeait la clinique de l’ambassade des États-Unis au plus fort de la guerre froide. Il vit dans le Mississipi. Son premier roman fut le thriller Spandau Phoenix (1993), centré autour du criminel nazi Rudolf Hess. Il publie ensuite 24 heures pour mourir (2003) , La Femme au portrait (2005), Passion mortelle (2007) , La Mémoire du sang (2008), Une petite ville sans histoire (2009), Poison conjugal (2010) Il vient de publier chez Actes Sud la Trilogie Natchez Burning
Trilogie : 2873 pages (Actes Sud)
« Brasier noir » (tome 1)
[Actes Sud] Littérature – Actes noirs – Mai 2018 – 1056 pages / Babel noir – 01.2020 – 1200 pages
Résumé : L’ancien procureur Penn Cage, aujourd’hui maire de Natchez, a tout appris de son père le Dr Tom Cage. Mais aujourd’hui, le médecin de famille respecté de tous est accusé du meurtre remontant aux années 1960 d’une infirmière afro-américaine. Penn est déterminé à le sauver, mais Tom refuse de se défendre. Le fils va devoir se confronter seul au passé du père pour découvrir la vérité. Imprégné de l’atmosphère poisseuse du sud, Brasier noir marque le brillant retour d’un maître américain du suspense. Le premier volume d’une trilogie événement.
Mon avis : (voir article)
« L’arbre aux Morts » (tome 2)
[Actes Sud] Littérature – Actes noirs – Janvier 2019 – 976 pages / Babel noir – 03.03.2021 – 1072 pages
Résumé : L’ancien procureur et maire de Natchez, Penn Cage, et sa fiancée la journaliste Caitlin Masters, ont failli périr sous la main du riche homme d’affaires Brody Royal et de ses Aigles Bicéphales, une branche radicale du Ku Klux Klan liée à certains des hommes les plus puissants du Mississippi. Ils ne sont pourtant pas tirés d’affaire. Brody Royal est mort, mais le couple apprend qu’il n’était pas la véritable tête des Aigles. Celui qui tire les ficelles du groupe terroriste est un homme bien plus redoutable encore : le chef du Bureau des enquêtes criminelles de la police d’État de Louisiane, Forrest Knox.
Pour sauver son père, le Dr Tom Cage – qui fuit une accusation de meurtre et des flics corrompus bien décidés à l’abattre –, Penn n’a que deux solutions : pactiser avec ce diable de Knox ou le détruire. Tandis qu’il poursuit les deux options, sa fiancée continue de lever le voile sur des meurtres non résolus datant de l’époque des droits civiques. Caitlin tient peut-être de quoi faire tomber les Aigles Bicéphales : son enquête plonge loin dans le passé, dans les eaux troubles du Mississippi, jusqu’à un endroit secret utilisé par les propriétaires d’esclaves et le Klan depuis plus de deux siècles, un lieu terrifiant surnommé l’Arbre aux Morts.
Dans le deuxième volet de cette trilogie du Mississippi entamée avec Brasier noir, Greg Iles continue d’explorer l’âme torturée de l’Amérique. Et le lecteur, médusé, voit la “petite” histoire d’un homme de justice et de ses proches se mêler à la grande épopée des États-Unis, et venir en éclairer d’un jour nouveau certaines des pages les plus sombres. Par ce thriller tentaculaire, Greg Iles prend place parmi les plus ambitieux conteurs américains.
Mon avis : (voir article)
« Le sang du Mississippi » (tome 3)
[Actes Sud] Littérature – Actes noirs – Octobre 2019 – 848 pages
Résumé : La vie de Penn Cage, le maire de Natchez, est en ruine. La femme qu’il aimait est morte, assassinée par des membres des Aigles Bicéphales, le groupuscule de suprémacistes blancs qui sévit à Natchez depuis les années 1960. Son père, le docteur Tom Cage, est poursuivi en justice pour avoir prétendument tué Viola Turner, une femme noire avec qui il a eu une liaison à l’époque où elle était son assistante ; son procès, placé sous haute protection, est sur le point de s’ouvrir. Snake Knox, le chef des Aigles Bicéphales, est prêt à tout pour intimider les Cage. Penn sait qu’il n’y aura pas de paix dans sa ville tant que Snake n’aura pas été mis hors d’état de nuire.
Dans cet ultime volet de sa magistrale trilogie romanesque, ouverte avec Brasier noir et prolongée par L’Arbre aux Morts, ce n’est rien de moins que le noir passé de l’histoire américaine que Greg Iles cite à comparaître.
Mon avis : (voir article)