Riley, Lucinda « Atlas : L’histoire de Pa Salt – (2023) – Série Les sept sœurs – Tome 8 – 764 pages

Riley, Lucinda « Atlas : L’histoire de Pa Salt – (2023) – Série Les sept sœurs – Tome 8 – 764 pages

Autrice : Romancière et ancienne actrice, née à Lisburn, Irlande du Nord, née le 16 février 1968 et décédée le 11 juin 2021 des suites d’un cancer.  Lucinda Riley partageait sa vie, avec son mari et ses enfants entre sa maison sur la côte du Norfolk, dans l’est de l’Angleterre, et la Provence, dans la presqu’île de Saint-Tropez.

Romans :
Sous le nom de Lucinda Edmonds : En coulisse (1994) – Sous le charme (1995) – Sous les Feux de la rampe (2000)
Sous le nom de Lucinda Riley :
Romans indépendants : La Maison de l’orchidée (2012) – La Jeune fille sur la falaise (2013) – Le Domaine de l’héritière (2013) – La Rose de minuit (2014) – La Belle Italienne (2016) L’Ange de Marchmont Hall (2017) – La Lettre d’amour interdite (2018) – Le secret d’Helena (2020) – La Chambre aux papillons (2020) 
Série : Les sept sœurs :  Maia (2015) – La sœur de la tempête (2016) – La sœur de l’ombre (2017) – La sœur à la perle (2018) – La sœur de la Lune (2019) – La sœur du Soleil (2020)– La sœur disparue (2021) – Atlas : L’histoire de Pa Salt (parution posthume  2023).

Lors du Nouvel An de 2012, en regardant le ciel étoilé, Lucinda Riley a eu l’idée de faire une série ambitieuse, de plusieurs tomes, basée sur la légende de la constellation des Sept Sœurs. Les livres raconteraient le destin de sœurs adoptées qui traversent le globe à la recherche de leur passé, avec un père mystérieux, Pa Salt. Et c’est ainsi qu’est née la série des Sept Sœurs, dont « Maia le premier tome, a été publié en 2014 en anglais.
À travers ces romans au souffle unique, peuplés de personnages inoubliables, liés par les drames et l’amour, Lucinda Riley a affirmé son immense talent, créant un nouveau genre littéraire à part entière.
Atteinte d’un cancer depuis 2017, elle s’est éteinte en 2021. Harry Whittaker, le fils de Lucinda, est un présentateur radio primé pour la BBC et il a terminé la série. Ils sont les co-auteurs d’une série de livres jeunesse. Lucinda Riley étant décédée en 2021, Atlas, l’histoire de Pa Salt est une oeuvre de collaboration qui apporte la conclusion de la saga phénomène des Sept Soeurs.

(tome 8 Atlas : L’histoire de Pa Salt)

Charleston – 11.05.2023 – 764 pages / (Traduit de l’anglais (Irlande) par Marie-Axelle de la Rochefoucauld)

Résumé:
Comme l’a souhaité leur père, l’énigmatique milliardaire Pa Salt, les sept soeurs d’Aplièse sont enfin réunies. C’est à bord du Titan, sur la mer Egée, qu’elles vont lui rendre un dernier hommage. Si chacune a découvert sa propre histoire, la véritable identité de leur père bien-aimé leur demeure inconnue. D’où vient cet homme qui les a élevées et quels secrets cachait-il ? Les réponses se trouvent peut-être dans le journal qu’il a laissé en héritage… 

Mais dans une Europe aux prises avec les heures les plus sombres de son histoire, il sait que le jour viendra où il devra fuir à nouveau… A travers les océans et les continents, Atlas, l’histoire de Pa Salt est l’inoubliable conclusion, faite d’amours et de drames, de la saga phénomène dont elle révèle le plus grand secret !

 Mon avis :

Et voilà. Cette jolie saga familiale arrive à son terme.
Une jolie conclusion qui permet de faire un retour en arrière sur la vie des sept soeurs et qui dévoile le fils rouge qui nous permet de le relier toutes à leur père adoptif.
Comme les autres tomes – écrits par Lucinda Riley toute seule – cela se lit bien et le fait que se soit son fils qui ait pris le relais ne m’a pas dérangé ( j’avais un peu d’appréhension ) 

La vie d’Atlas a été bien compliquée et cela explique bien des choses. Et  on comprend aussi pourquoi il a donné ces prénoms aux filles. Au final une saga bien agréable à lire, qui allie des aventures, des faits historiques et des légendes … 

Extraits:

Les vieilles rancœurs sont tenaces et il est injuste de les infliger à la génération suivante

— Cela ne sert à rien d’essayer quand quelque chose est voué à l’échec. C’est une perte de temps pure et simple.

Je sais d’expérience que les cadenas, tout comme les promesses, peuvent facilement voler en éclats.

Je savais qu’elles n’étaient pas uniquement des créatures de la mythologie grecque, mais qu’elles nourrissaient également bien des légendes à travers le monde et, dans ma tête, elles étaient réelles : sept femmes qui veillaient sur moi. Quand d’autres enfants imaginaient des anges qui les envelopperaient de leurs ailes duveteuses, Maia, Alcyone, Astérope, Célaéno, Taygète, Électra et Mérope étaient comme des mères pour moi. J’avais beaucoup de chance d’en avoir sept, car si l’une manquait d’éclat un soir donné, je pouvais me tourner vers les autres. 

Au cours de sa carrière, elle s’était rendu compte qu’il n’y avait pas mieux pour construire une relation de confiance que d’ingérer de copieuses quantités d’alcool et de s’échanger histoires et secrets.

Je crois que notre vie est semblable à un battement cardiaque affiché sur un écran de contrôle. Elle connaît des hauts et des bas. Et qu’est-ce que cela vous indique ? Que vous êtes vivantes, mes chéries.

N’oublie pas que, pour avoir de l’espoir en l’avenir, il faut d’abord se tourner vers le passé.

— N’oublie pas les mots de Lao Tseu : « Si tu ne changes pas de direction, tu pourrais bien aboutir là où tu te diriges. »

Je les repérai rapidement, les Sept Sœurs des Pléiades. Leur présence était immuable, ce qui expliquait peut-être pourquoi les voir m’appor­tait un tel réconfort. Quels que soient les changements dans ma vie, quelles que soient les pertes qui m’attendaient peut-être encore, les étoiles seraient toujours là, veillant sur la création pour l’éternité. Je notai que, ce soir-là, c’était Maia qui brillait avec le plus d’intensité, comme toujours en hiver.

— C’est une personne extraordinaire, qui reste positive et courageuse malgré sa situation. Je crois que c’est un peu comme la gravité, elle attire tout le monde à elle.

La légende dit qu’alors que leur père avait été condamné à porter le poids du monde sur ses épaules, les sœurs étaient poursuivies par l’implacable Orion. Alors, le tout-puissant Zeus a transformé les filles en étoiles pour réconforter Atlas.

Les croyances varient selon les cultures. Mais, depuis des millénaires, elles sont immortalisées dans la célèbre constellation et sont l’objet de fascination et d’émerveillement à travers la planète. Des récits au sujet des Sœurs ont été transmis par le bouche-à-oreille, la poésie, l’art plastique, la musique, l’architecture… elles sont ancrées dans toutes les facettes de notre monde.

quand j’étais petit, je pensais qu’« être à la maison » signifiait avoir un toit, une certaine sécurité et de quoi manger. (Je pris sa main libre.) Tu m’as montré qu’il ne s’agissait pas d’un lieu physique, mais d’un sentiment engendré par ceux qu’on aime. Tant que je suis avec toi, je suis à la maison.

Lorsque je parvins à allumer, nous fûmes accueillis par une vision enchanteresse. Les murs étaient tapissés d’étagères en chêne qui débordaient d’ouvrages en tous genres. Sans parler des différentes tables qui étaient recouvertes de montagnes de livres en désordre, arrangés de façon chaotique, comme si quelqu’un cherchait un passage particulier dans ces milliers de pages.

Je posai la lettre sur le bureau et, sans crier gare, les larmes me montèrent aux yeux. C’était comme si, d’une certaine façon, mon père me tendait la main depuis la feuille de papier.

Opale : la légende aborigène.
Celle-ci raconte l’histoire d’une créature féminine à la beauté stupéfiante, du nom de Pallah-Pallah, qui possédait de magnifiques ailes chatoyantes, comme celles d’un papillon. Un jour, Pallah-Pallah vola jusqu’au sommet de la plus haute montagne. Mais bientôt, il se mit à neiger et elle fut ensevelie. Lorsque la neige finit par fondre, elle dépouilla Pallah-Pallah de ses merveilleuses couleurs et celles-ci s’infiltrèrent au fin fond de la terre.

— Les mythes ne sont que ce que deviennent les récits quand tous les témoins des événements sont morts.

— Qu’est-ce qui vaut mieux ? Apprendre la vérité et être désespéré, ou vivre dans l’espoir ? Après tout, l’espoir est la seule chose qui nous maintienne en vie, señor.

« Maia » signifie « la Grande ». Les Romains la considéraient même comme la déesse du Printemps, ce pourquoi le cinquième mois de l’année s’appelle « mai ».

— Il n’y a pas de faux espoirs, Atlas. L’espoir est un choix. L’espoir, c’est espérer même lorsqu’une situation nous semble désespérée. Choisissez d’espérer et de grandes choses pourront se produire.

— Elle est parmi les étoiles, Atlas.
— Pourquoi ?
— Parce que c’est là que vont les gens quand ils quittent leur corps. Ils deviennent… de la poussière d’étoile.
Son fils fixa la vaste voûte céleste, les yeux écarquillés d’émerveillement.

3 Replies to “Riley, Lucinda « Atlas : L’histoire de Pa Salt – (2023) – Série Les sept sœurs – Tome 8 – 764 pages”

  1. Ces 8 livres sont impressionnants et si bien documentés. J ai bien voyagé et revu en particulier l Australie avec un grand plaisir… merci…

  2. J’ai lu cette série avec grand plaisir aussi car ça m’a fait voyager dans le temps et dans plusieurs pays différents mais j’émets quand-même un tout petit bémol quant à la vie très mouvementée de Pa Salt… Mais bon, ce sont des romans donc tout est permis et j’aime beaucoup tous ceux de Lucinda Riley ; bien dommage qu’elle nous ait déjà quittés et si jeune… Heureusement, on ne voit pas de transition entre son écriture et celle de son fils.

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