Carrisi, Donato « Le Chuchoteur » (2011) Mila01

Carrisi, Donato « Le Chuchoteur » (2011) Mila01

L’auteur : Né en 1973, Donato Carrisi est l’auteur italien de thrillers le plus lu dans le monde. Le Chuchoteur, son premier roman, a été traduit dans vingt pays, a reçu quatre prix littéraires en Italie. Lauréat du prix SNCF du Polar européen et du prix des lecteurs du Livre de Poche dans la catégorie polar, il connaît un immense succès en France aux éditions Calmann-Lévy.
Série Mila Vasquez : Le ChuchoteurL’EcorchéeL’égaréeLe jeu du chuchoteur
Série
Marcus et Sandra : Le tribunal des âmes Malefico – Tenebra RomaAutres romans : La Femme aux fleurs de papierLa Fille dans le brouillard

Série « Mila Valdez » 1ère enquête

Résumé : Cinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche. Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés.
Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, spécialiste des affaires d’enlèvement…

Mon avis : Mais comme je me suis attachée à cette enquêtrice hors-normes ! Commencez par ce livre… et lisez le suivant, « L’écorchée »… Le personnage prend de l’ampleur et même si il n’est pas impératif de les lire dans l’ordre, c’est mieux !

Extraits :
Lieu de passage pour les uns, but pour les autres qui s’arrêtent là et n’en repartent plus. Les gares sont une sorte d’antichambre de l’enfer, où les âmes perdues s’amassent en attendant que quelqu’un vienne les chercher.

Leur seul désir n’était pas de se résigner, mais de pouvoir arrêter d’espérer. Parce que l’espoir tue plus lentement

De ceux qui ne changent jamais leurs habitudes, et pour qui il est bien plus important d’avoir l’air en ordre que d’être à la mode.

Les médias allaient donner leur propre version des faits. Ils avaient désigné l’homme pour jouer le rôle du monstre, sans contradiction possible, ne se fiant qu’à la force de leur unanimité.

Les enfants prennent le bonheur partout où il se trouve.

Nous savons que le monde intérieur d’un tueur en série est un entrecroisement de stimuli et de tensions, mais quand cette intériorité n’est plus capable de les contenir, le passage à l’acte est inévitable. La vie intérieure, celle de l’imagination, finit par supplanter la vie réelle. C’est alors que le tueur en série modèle la réalité qui l’entoure selon son imagination.

L’homme est le seul animal qui a la capacité de rire ou de pleurer.

« La douleur n’existe pas. Comme toute la gamme des émotions humaines, du reste. C’est juste une question de chimie. L’amour n’est qu’une question d’endorphines. Avec une piqûre de Pentothal, je peux vous débarrasser de toute exigence affective. Nous ne sommes que de la chair. »

quand on est trop haut dans la hiérarchie, il y a toujours quelqu’un qui veut nous pousser vers le bas.

Le tueur en série, par son action, nous raconte une histoire : celle de son conflit intérieur

Faire les choses ensemble signifiait que maintenant ils devaient s’occuper l’un de l’autre, et que donc aucun des deux ne pouvait « laisser tomber »

même dans un lieu qui cache le mal, il peut y avoir de la place pour la pitié.

Bien que lumineuse, la maison était habitée par une atmosphère décadente. En y prêtant attention, on pouvait entendre l’écho des silences passés, sédimentés dans le temps jusqu’à constituer ce calme granitique et oppressant.

On appelle pareidolie la tendance instinctive à trouver des formes familières dans des images désordonnées. Dans les nuages, dans les constellations, ou même dans les flocons d’avoine qui flottent dans une tasse de lait.

Le futur était mystérieux, pas menaçant – il l’avait justement découvert ce matin. Et pour en goûter les fruits, il fallait prendre des risques.

Il y a une raison pour laquelle les poneys plaisent tant aux enfants. Parce qu’ils ne grandissent jamais, ils sont figés dans l’enfance. Une condition enviable.

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