Higashino, Keigo « Les sept divinités du bonheur » (RL2022) 304 pages Série Kaga Kyōichirō – tome 3

Higashino, Keigo « Les sept divinités du bonheur » (RL2022) 304 pages Série Kaga Kyōichirō – tome 3

Auteur : Keigo Higashino né le 4 février 1958 à Osaka sur l’île d’Honshū, est un écrivain japonais, auteur de romans policiers.

Série Physicien Yukawa: Le Dévouement du suspect X (2011) , Un café maison (2012), L’Équation de plein été (2014)
Série Kaga Kyōichirō : Les doigts rouges (2018) – Le nouveau (2021) Les Sept Divinités du bonheur (2022)  
Et de plusieurs autres romans : La Maison où je suis mort autrefois (2010) La Prophétie de l’abeille (2013) La Lumière de la nuit (2015)La Fleur de l’illusion (2016)

Collection Exofictions : « Les miracles du bazar Namiya » (2020)

 Actes Sud – 14.09.2022 – 304 pages (traduction : Sophie Refle)

Résumé : Aoyagi Takeaki, un homme d’une cinquantaine d’années, est assassiné au pied de la statue du dragon ailé qui orne le pont de Nihonbashi, à Tokyo. Une enquête apparemment simple pour l’enquêteur Kaga, fraîchement arrivé au commissariat d’un quartier d’affaires prospère de la capitale. Mais les apparences sont parfois trompeuses : comment servir la vérité lorsque le suspect numéro un s’avère innocent ?

Mon avis:

Un duo d’enquêteurs qui sont cousins dans la vraie vie : Matsumiya de la police judiciaire de Tokyo, et Kaga Kyōichirō du commissariat de Nihonbashi.
J’aime décidément beaucoup la façon de fonctionner de Kaga, qui décortique tranquillement tous les indices et les faits, et nous entraine d’une énigme à l’autre… Il observe tout, a une mémoire prodigieuse et petit à petit tire des fils qui relient les éléments les uns aux autres. Troisième fois que je le suis dans ses enquêtes et c’est intelligent, réfléchi, humain. Pas d’agitation, pas de stress, pas de courses poursuite et de violence, juste de l’intelligence et de la persévérance.
Kaga ne juge pas, il cherche simplement la vérité. Il ne se contente pas de ce qui semble évident mais au contraire traque les mini indices, comme une chaussette trouée… Le détail qui change tout…
Une fois de plus, j’ai apprécié les informations qui filtrent sur le Japon et les traditions.

C’est la deuxième fois qu’ auteur japonais me parle des sept divinités du bonheur, la première étant Ito Ogawa dans La République du bonheur ( dans mon commentaire j’ ai détaillé les divinités) 

Extraits:

Il avait à la fois envie de voir comment les médias en parlaient et aucun désir de le savoir. Comme lorsqu’une dent nous fait mal, et que l’on ne peut quand même pas s’empêcher de la toucher de la langue.

la veillée mortuaire et la cérémonie ne servaient pas seulement à libérer la famille de sa tristesse mais aussi à la rendre plus forte.

— En fait, on trouve à Nihonbashi des sanctuaires aux Sept Divinités du bonheur. Et en faire le tour est une des coutumes du Nouvel An. Parce que ces sanctuaires sont un peu l’équivalent des équipes de la Major League en base-ball. Et ces sanctuaires, ce sont…
Il montra sur la carte les sanctuaires Koami, Chanoki, Suitengū, Matsushima, Suehiro, Kasama Inari, Suginomori et Takarada-Ebisu, soit huit en tout.
— Huit ? Pourtant on parle toujours des Sept Divinités du bonheur, non ?
— Oui. Les sanctuaires Takarada-Ebisu et Suginomori vénèrent la même divinité, Ebisu. Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle ils sont inclus tous les deux.

L’être humain est imprévisible. On croit aux dieux quand ça nous convient. 

— Un meurtre, c’est comme une cellule cancéreuse. Une fois qu’il y en a une, elle se multiplie dans l’organisme. Que l’auteur du crime ait été arrêté, que l’enquête soit terminée ne suffit pas à stopper leur invasion

Expliquer pourquoi nous posons ces questions ne manquerait pas d’orienter les réponses de nos interlocuteurs. C’est ce que nous voulons éviter.

Information:
– Les qilin : animaux mythiques mythologique chinois qui ressemblent beaucoup aux dragons de l’Occident.
Animal composite de la mythologie chinoise, parfois appelé “cheval-dragon”. En japonais, il est prononcé kirin, et signifie aussi “girafe”. (note de la traductrice.)

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