Destination : l’Amérique Latine (Argentine)

Destination : l’Amérique Latine (Argentine)

DESTINATION : Amérique Latine
Auteurs de Romans et de Polars

Article en cours de création

PAYS : ARGENTINE

Une envie de créer des sujets par PAYS, pour connaître davantage, soit le PAYS, soit les Ecrivains du pays en question. Au fur et à mesure je vais compléter les informations. il est également tout à fait probable que j’ajoute des livres qui se déroulent dans le pays sans que les auteurs soient des locaux. 
Les autres pays d’Amérique latine font l’objet d’un autre sujet: Bolivie – Brésil – Chili – Colombie – Costa Rica – Cuba – Guatemala – Guyane – Honduras – Mexique – Nicaragua – Panama – Paraguay – Pérou – Uruguay – Venezuela – Equateur

 

Argemi, Raul  (polar) : né le 21 février 1946 à La Plata, est un journaliste et un écrivain argentin, auteur de roman policier . Issu d’un milieu prolétaire et anarchiste, Raul Argemi a longtemps mené la double activité de journaliste écrivain en Argentine. Il vit aujourd’hui à Barcelone et s’affirme comme l’un des auteurs les plus créatifs du roman noir latino-américain. Quelques romans traduits : Le Gros, le Français et la Souris, 2005, 202p ; Les morts perdent toujours leurs chaussures 2007, 330 p. ; Patagonia tchou tchou 2010, 263p ; Les Aventures de Léon, p(eu)reux chevalier, vol 1, Léon contre la sorcière et le voleur de parapluies, 2012, 158p. ; Ton avant-dernier nom de guerre 2013
Né à La Plata en Argentine, dans le quartier « El Mondongo », issu d’un milieu prolétaire et anarchiste, il est supporter du club de foot « Gimnasia y esgrima de La Plata » et ses racines sont de type Pata Negra : un grand-père catalan, un navarrais, une grand-mère valencienne, et une basque.
Acteur, dramaturge et directeur de théâtre, il entre dans la lutte armée clandestine en 1969. Emprisonné en 1974, il passe une dizaine d’années dans les geôles de la dictature militaire. Libéré, il reste quinze ans dans une petite ville de Patagonie argentine, où il travaille comme journaliste dans la presse écrite, pour la radio et pour la télévision. Il collabore notamment avec Le Monde Diplomatique.
En Patagonie, il plante des arbres, devient père d’une petite fille (l’aînée, puisqu’il a aujourd’hui une petite Espagnole de quatre mois) et publie son premier roman en 1997,  » Le Gros, le Français et la Souris « , qui lui vaut d’être renvoyé de son poste. Il décide deux ans plus tard de quitter l’Argentine pour s’installer en Espagne. Il vit actuellement à Barcelone et s’affirme comme l’un des auteurs les plus créatifs du roman noir latino-américain.

Aira, CésarPeu connu en France, César Aira est considéré comme un grand nom de la littérature latino-américaine contemporaine, auteur d’une quarantaine de romans. Né à Coronel Pringles en 1949, César Aira s’est installé en 1967 dans le quartier de Flores à Buenos Aires. Ces deux lieux sont très présents dans son écriture. Il joue régulièrement dans ses textes avec les stéréotypes d’une Asie exotique (« Una novela china », « El pequeño monje budista »). Il écrit aussi parfois des histoires ayant lieu dans le xixe siècle argentin (par exemple Un épisode dans la vie du peintre voyageur ou Ema, la captive). Il aime aussi se moquer de lui-même et de la ville de son enfance Coronel Pringles dans des histoires comme « Cómo me hice monja », « Cómo me reí », “El cerebro musical” ou « Las curas milagrosas del doctor Aira ».
Son ambition est d’élaborer une esthétique qui se joue des genres et des codes littéraires, une écriture pour l’écriture, parfois proche de l’improvisation ou de l’écriture automatique des surréalistes et des dada, principalement dans ses premiers écrits.
Il considère davantage son activité d’écrivain comme un art à part entière, et il ne se voit « pas tant comme un auteur que comme un artiste à qui il arrive d’écrire des livres ». Et en tant qu’artiste, il s’attache particulièrement à la notion de procédé / procédure (« procedimiento »), dont l’aboutissement (ses livres) n’est pas pour lui aussi important que le processus créatif lui-même. « Le rôle de l’artiste est de créer des procédures (expérimentations) par lesquelles l’art peut se faire ». La procédure de Aira, telle qu’il l’a exprimé dans certains de ses écrits, est une démarche qu’il qualifie de fuite en avant (« fuga hacia adelante ») ou de continuum (« el continuo »). Ainsi ses fictions peuvent sauter radicalement d’un genre à un autre, et déploient souvent des stratégies narratives venant de la culture populaire et de la « sous-littérature », tel que la science-fiction et les telenovelas. D’autre part, il refuse souvent délibérément de se conformer aux attentes générales sur la façon dont un roman doit se terminer, laissant nombre de ses histoires avec une fin ouverte ou abrupte.

Alcoba, Laura : femme de lettres française, d’origine argentine, née en 1968. Quelques titres : Manèges, 2007, 142 p. , Jardin blanc, 2009, 166 p. , Les Passagers de l’« Anna C. »  2011, 220 p. , Le Bleu des abeilles, 2013, 128 p., La Danse de l’araignée, 2017,160 p.

Almada, Selva :

Almeida, Eugenia :

Arguello (Argüello), Javier :

Avalos Blacha, Leandro :

Battista , Vicente: 1963, fonde la revue littéraire Nuevos Aires avec Mario Goloboff. Il collabore à la revue El Escarabajo de Oro (Le Scarabée d’or).
1967, publication de Los Muertos, recueil de nouvelles qui reçoit un prix du Fonds national des Arts.
1973 à 1984 Exil en Espagne 
1985, premier polar, Sirocco
1995, Le tango de l’homme de paille (Succesos argentinos) publié par la collection Série Noire. Une enquête sous la dictature sur fond de corruption, détournements de fonds publics et malversations…

Bazterrica, Agustina : est née à Buenos Aires en 1974. Cadavre exquis (Cadáver exquisito) son premier roman, a remporté le prestigieux prix Clarín en 2017.

Berti, Eduardo : Né en Argentine en 1964, écrivain de langue espagnole, il est l’auteur de quelques recueils de nouvelles, d’un livre de petites proses et de plusieurs romans. Traducteur et journaliste culturel, il est traduit en sept langues, notamment en langue française où on peut trouver presque toute son œuvre : les micronouvelles de La vie impossible (prix Libralire 2003), les nouvelles de L’Inoubliable et les romans Le Désordre électrique, Madame Wakefield (finaliste du prix Fémina), Tous les Funes (finaliste du Prix Herralde 2004), L’Ombre du Boxeur et Le Pays imaginé (prix Emecé 2011 et prix Las Américas 2012), sans parler de deux textes difficiles à classer : Les Petits miroirs et Rétrospective de Bernabé Lofuedo. Ses livres sont publiés, principalement, aux éditions Actes Sud et traduits par Jean-Marie Saint-Lu. Son premier roman écrit en français est paru dernièrement chez Flammarion : Une présence idéale. En novembre 2017, la Contre-Allée va publier son Inventaire d’inventions (inventés), écrit avec le collectif Monobloque. Membre de l’Oulipo depuis juin 2014.

Borges, Jorge Luis :

Bruzzone, Felix Félix Bruzzone est né en 1976 à Buenos Aires. Il a enseigné en école primaire durant quelques années avant de se consacrer au nettoyage de piscines, à l’écriture et à Tamarisco, maison d’édition indépendante dont il est l’un des fondateurs. Dans son premier roman Les Taupes, il évoque les disparus de la dictature argentine, dont font partie ses parents. Il vit actuellement avec sa famille à Don Torcuato, petite localité à trente kilomètres de la capitale argentine, dépeinte dans son deuxième roman Solarium. 

Coelho, Oliveirio :

Cortázar, Julio :

Guevara Ernesto  (Che) : né le 14 juin 1928 à Rosario, Argentine – mort le 9 octobre 1967 à la Higuera, Bolivie), plus connu comme « Che Guevara » ou « le Che » est un révolutionnaire marxiste et internationaliste argentin ainsi qu’un homme politique d’Amérique latine. Il a notamment été un dirigeant de la révolution cubaine, qu’il a théorisée et tenté d’exporter vers d’autres pays.

Diez, Rolo : L’auteur argentino-mexicain Rolo Diez Suarez est né en 1940 dans la province de Buenos Aires. Au début des années soixante-dix, ses activités politiques en Argentine lui valent d’être emprisonné pendant deux ans. Il adhère au Parti Révolutionnaire des Travailleurs, d’obédience guévariste. Contraint à l’exil en compagnie de sa femme, il passe quelques années en France puis en Espagne, où il vit d’expédients, puis part s’installer au Mexique au début des années quatre-vingts.
 Auteur de romans policiers, il a notamment obtenu le prix espagnol Dashiell Hammett en 1995, avec son roman Lune d’écarlate (Gallimard, 1998). Si ses premiers romans, Vladimir Illitch contre les Uniformes, Le Pas du Tigre (Gallimard), s’inspirent essentiellement de ses souvenirs de jeunesse et de militantisme, ses livres suivants sont davantage ancrés dans l’actualité, et plus particulièrement celle, violente et contrastée, du Mexique. Il a publié Eclipse de lune chez Fayard Noir en 2007. 

De Santis, PabloC’est en 1987 que l’argentin Pablo de Santis publie sa première nouvelle ‘Le palais de la nuit’. Suivront ‘Desde el ojo del pez’, ‘La sombra del dinosaurio’, ‘El ultimo espia’,. .. des textes tous plutôt destinés aux adolescents. Mais c’est en tant que chef de la rédaction de la revue Fierro, dans laquelle il écrivait quelques petites histoires qui ont été réunies dans le recueil ‘Rompecabezas’ que de Santis fait ses premiers pas dans l’écriture. Il dirige aujourd’hui les collections ‘La movida y obsesiones’ destinée aux adolescents et ‘Enedé’ qui publie les classiques argentins. ‘Le Cercle des douze’, une enquête philosophique dans les ruelles de Buenos Aires, paraît en France en 2009, aux éditions Métailié

Enríquez, Mariana :

Enriquez, Mariana : Née à Buenos Aires en 1973, elle a fait des études de journalisme à l’université de La Plata et dirige Radar, le supplément culturel du journal Página/12. Elle a passé son enfance à Corrientes. Elle a publié deux recueils de nouvelles, dont le très remarqué Ce que nous avons perdu dans le feu, publié aux Editions du sous-sol en 2017 (Points, 2021). Elle a reçu le prestigieux prix Heralde et le prix de la Critique pour son premier roman Notre part de nuit, succès de librairie en Espagne et en Amérique latine et en cours de traduction dans plus d’une vingtaine de langues.
Romans :  Bajar es lo peor (Espasa Calpe, 1995), Cómo desaparecer completamente (Emecé, 2004) et Notre part de nuit ((Anagrama, 2019 / Editions du Sous-Sol 2021 ).
Nouvelles : « Les dangers de fumer au lit» (Los peligros de fumar en la cama (Emecé, 2009), « Ce que nous avons perdu dans le feu » – 2019 (Las cosas que perdimos en el fuego – Editorial Anagrama, 2016) et le roman court Chicos que vuelven (Eduvim, 2010).

 

Fresan, Rodrigo :

Havilio, Iosi : Argentin d’origine serbe, né à Buenos Aires en 1974. Après avoir étudié la philosophie, la musique et le cinéma, il a connu un immense succès critique avec son premier roman, « Opendoor », en 2006. « Petite fleur (jamais ne meurt) » (Pequeña flor, 2015) est son cinquième roman, et le premier publié en France (Denoël (02/02/2017)

Kohan, Martin : né à Buenos Aires  en 1967. Romancier, essayiste et nouvelliste argentin, Martin Kohan enseigne la théorie littéraire à l’université de Buenos Aires. Il est l’auteur de plusieurs romans et essais, dont un sur Walter Benjamin. Sciences morales, son deuxième livre publié en France, a obtenu le Prix Herralde de novela en 2007. Critique littéraire, il collabore à plusieurs journaux et revues. Le film L’œil invisible est l’adaptation sur grand écran du roman Ciencias Morales (traduit en français sous le titre de Sciences morales), réalisé par Diego Lerman en 2010. En 2012, il publie « Le conscrit », aux éditions du Seuil.

Maggiori, Germán :  Digne héritier de James Ellroy et de Jim Thompson, Germán Maggiori est né en 1971. Entre hommes, qui est considéré en Argentine comme un livre culte, a été qualifié par la presse de « meilleur polar argentin de tous les temps.

Malajovich, GustavoGustavo Malajovich abandonne son métier d’architecte pour se consacrer à l’écriture.  Après plusieurs scénarios pour le cinéma et la télévision, notamment la série culte, en Amérique latine et en Espagne, « Los Simuladores », il signe son premier roman : Le jardin de bronze (El jardín de bronce) en 2012. 

Mallo, ErnestoErnesto Mallo est journaliste, dramaturge, présentateur de télévision, traducteur. Comme rédacteur il a été membre de l’équipe fondateur de FM Tango. Il a dirigé et présenté le programme radiophonique Mirada doble, avec Natu Poblet, et a participé au programme La posta, de Radio Nacional.
Son premier roman, La aguja en en pajar (Planeta 2005), traduit en français, L’aiguille dans la botte de foin par les éditions Rivages, a reçu la Première Mention du Prix Clarín du Roman 2004. En 2012, parait chez Rivages, « Un voyou argentin » second roman de la série consacrée au policier Perro Lascano. 

Martini, JuanJuan Martini est un écrivain argentin, né en 1944. Pendant la dictature militaire, il s’exile en Espagne et dirige une collection de romans noirs dans une grande maison d’édition. Il vit actuellement à Buenos Aires, où il donne des ateliers d’écriture. Il est l’auteur d’une quinzaine de romans et recueils de nouvelles. Son oeuvre, profondément inspirée par le genre policier et caractéristique d’une certaine littérature de l’exil, est considérée comme incontournable du panorama littéraire argentin. 

Molfino, Miguel AngelMembre actif d’une organisation de guérilla de gauche, Miguel Ángel Molfino a été détenu comme prisonnier politique du temps de la dictature. 
Exilé au Mexique durant plusieurs années, il vit aujourd’hui dans la région du Chaco et se consacre à l’écriture. 
Il est aussi l’auteur de recueils de poèmes et de nouvelles. Son premier roman, Monstres à l’état pur, a été finaliste pour le prix Memorial Silverio Cañada, du festival Semana Negra du roman policier en 2011. 

Neuman, Andrés : Andrés Neuman, né le 28 janvier 1977 à Buenos Aires, est un écrivain argentin et espagnol. Andrés Neuman est le fils de musiciens argentins exilés (de mère violoniste d’origine espagnole et italienne et de père hautboïste juif allemand). Né en Argentine, il a conservé sa nationalité espagnole. Il a narré l’histoire romancée de sa famille, enfance argentine et ancêtres européens, dans Une fois Argentine. A quatorze ans il déménage à Grenade. Là, il soutient une thèse de philologie hispanique à l’université, suit des cours de doctorat et enseigne la littérature hispano-américaine.
Neuman Andrés « Bariloche » (2017) 176 pages (Argentine) 

Olguin, SergioMembre actif d’une organisation de guérilla de gauche, Miguel Ángel Molfino a été détenu comme prisonnier politique du temps de la dictature.  Exilé au Mexique durant plusieurs années, il vit aujourd’hui dans la région du Chaco et se consacre à l’écriture. Il est aussi l’auteur de recueils de poèmes et de nouvelles. Son premier roman, Monstres à l’état pur, a été finaliste pour le prix Memorial Silverio Cañada, du festival Semana Negra du roman policier en 2011. 

Oloixarac, Pola : Née à : Buenos Aires , 1977 – Pola Oloixarac est écrivain, journaliste et traductrice. Elle est diplômée de la faculté de philosophie et lettres à l’Université de Buenos Aires. Elle a collaboré à plusieurs journaux de presse écrite dont The Telegraph, Rolling Stone, « Folha de Sao Paulo », Revista Clarín, Etiqueta Negra, Quimera, Brando, América Economía.
Les Théories sauvages (Las Teorías Salvajes, 2008) est son premier roman.

Oyola, LeonardoLeonardo Oyola est né en 1973 à Buenos Aires. Il est l’auteur de plusieurs autres romans, dont Chamamé, prix Dashiell Hammett du meilleur roman noir de l’année 2008. Il collabore actuellement à l’édition argentine du magazine Rolling Stone. Un enfant terrible de la nouvelle scène polar argentine, mise à l’honneur lors de la dernière Semana Negra. 

Osorio, ElsaElsa Osorio est née à Buenos Aires, Argentine, où elle réside actuellement, elle est diplômée en littérature.
Elle a publié Ritos privados (Losada), Reina Mugre (Punto Sur), Beatriz Guido, Mentir la verdad, Cómo tenerlo todo (Planeta), Las malas lenguas (GEL), A veinte años, Luz (Alba,Mondadori / Planeta), Luz ou le temps sauvage (Métailié), Cielo de Tango( Planeta. Siruela), Tango (Métailié).
Elle a écrit des scénarios pour le cinéma et la télévision. Elle anime des ateliers d’écriture et participe activement à la défense des Droits de L’Homme. Son œuvre aborde notamment les années noires de la dictature en Argentine.
Son œuvre a obtenu, entre autres, le Prix National de Littérature, Prix au Meilleur Scénario de Comédie, Prix Amnesty International.et elle a été finaliste du prix Femina. Elle édité en France par les Éditions Métailié. « Sept nuits d’insomnie » parait en 2011, « La capitana » en 2012. 

Paszkowski, DiegoNé en 1966 à Buenos Aires, Diego Paszkowski est romancier. Il dirige des ateliers d’écriture et enseigne à l’université. Thèse sur un homicide s’est vu décerner le prix du meilleur roman de l’année par le grand quotidien argentin La Nación. Best-seller en Argentine, traduit en plusieurs langues, le livre a été adapté au cinéma avec un succès retentissant.

Pauls, Alan :

Piglia, Ricardo :

Pineiro, ClaudiaClaudia Piñeiro est née en 1960 à Burzaco, dans la province de Buenos Aires. Elle est romancière, dramaturge et auteur de scénarios pour la télévision. Elle est publiée chez Actes Sud : Les Veuves du jeudi (2009), Elena et le roi détrôné (2010), Bétibou (2013), À toi (2015) . Une chance minuscule  est sorti en mars 2017. 

Pizarnik, Alejandra : (Buenos Aires, Argentine le 29 avril 1936 – Buenos Aires, le 25 septembre 1972) est une poétesse née à Buenos Aires le 29 avril 1936 au sein d’une famille d’immigrants juifs d’Europe Centrale. Après avoir passé son baccalauréat à Avellaneda, Argentine, elle est admise en 1954 à la faculté de philosophie de l’Université de Buenos Aires. Elle abandonne ce cursus pour suivre une formation littéraire avant d’intégrer la faculté de journalisme. Finalement, afin de trouver sa vraie voie et sans avoir achevé aucune des formations qu’elle avait entreprises, elle travaille dans l’atelier de peinture de Juan Batlle Planas (es). Entre 1960 et 1964, elle séjourne à Paris où elle travaille comme pigiste pour le journal Cuadernos para la liberacion de la culture. Durant cette période, elle participe à la vie littéraire parisienne, ce qui la conduit à multiplier les rencontres d’écrivains et à se lier d’amitié avec André Pieyre de Mandiargues, Octavio Paz, Julio Cortazar et Rosa Chacel. Au cours de son séjour à Paris, elle suit également des cours à la Sorbonne. Durant les années suivantes, après être rentrée en Argentine, elle publie à Buenos Aires ses ouvrages les plus importants. En 1968, elle obtient une bourse Guggenheim et fait un bref séjour à New York et à Paris. Après deux tentatives de suicide en 1970 et 1972, elle passe les cinq derniers mois de sa vie dans l’hôpital psychiatrique Pirovano (es) de Buenos Aires. Elle se donne la mort le 25 septembre 1972, à l’âge de 36 ans.

Plante, Alicia : Alicia Plante est née à Buenos Aires et a publié de nombreux romans, ainsi que des traductions, poèmes, essais. Elle collabore régulièrement au journal Página/12, à Libros sobre Libros (Mexico), et dirige des ateliers d’écriture narrative et de poésie.

Puenzo, Lucía : la fille du cinéaste Luis Puenzo. Elle commence sa carrière en tant que scénariste pour des séries tv argentines, mais aussi en tant qu’écrivaine en publiant El niño pez, qu’elle adaptera une dizaine d’années plus tard au cinéma. En 2007, elle réalise son premier long métrage : XXY qui est élu « film argentin de l’année ». Elle a aussi écrit plusieurs romans, tous édités en français chez Stock. L’enfant poisson [« El niño pez »]2010, 216 p. ; La Malédiction de Jacinta [« La maldición de Jacinta Pichimahuida »] ; 2011, 320 p ; Wakolda, 2013, 232 p.

Quirós, Mariano :  Mariano Quiros est né en 1979 et vit à Resistencia, en Argentine. Auteur de plusieurs romans primés, il a également publié de nombreuses nouvelles dans des revues et des anthologies. Rio Negro a obtenu le prix « Laura Palmer n’est pas morte » en 2011.

Rolón, Gabriel : Né à Ramos Mejía ( dans le Grand Buenos Aires)  le 01/11/1961. Gabriel Rolón est un psychanalyste, écrivain et chanteur. Figure médiatique très importante en Argentine, il a présenté plusieurs programmes de radio et de télévision autour de la psychanalyse pour des médias nationaux. La Maison des belles personnes est son premier roman traduit en français. Ses romans : 2007, Historias de diván. 2009, Palabras cruzadas. 2010, Los padecientes. 2012, Encuentros. 2013, Historias de diván. Nueve relatos de vida. 2014, Medianoche en Buenos Aires. Relato musical con Teresa Castillo. – 2014, Historias inconscientes. 2015, Cara a Cara.

Ronsino, Hernan : Né à : Chivilcoy , 1975. Sociologue, Hernán Ronsino enseigne à l’Université de Buenos Aires. Il collabore à la revue littéraire argentine Fledermaus, il est l’auteur d’un recueil de nouvelles, « Te vomitaré de mi boca » (Libris, 2003), et d’un premier roman remarqué, « La Descomposición » (Interzona, 2007). « Dernier train pour Buenos Aires » (Glaxo) est paru en 2009.

Sábato, Ernestoun écrivain argentin né à Rojas, dans la province de Buenos Aires le 24 juin 1911 et mort à Santos Lugares, dans la province de Buenos Aires, le 30 avril 2011 (à 99 ans). Physicien, romancier, essayiste et critique littéraire, son œuvre d’inspiration mêle réalisme et métaphysique, allie à une réflexion sur le monde une puissante créativité, et témoigne de la difficulté de vivre dans le monde moderne. Son influence est remarquable en regard du nombre limité de ses œuvres. Il est également auteur d’essais sociopolitiques (Sartre contre Sartre, 1968).

Sacheri, Eduardo :  Né à Buenos Aires , 1967 – Diplômé d’histoire à l’Universidad Nacional de Luján, Eduardo Sacheri est un écrivain. Il a été professeur d’histoire dans l‘enseignement secondaire et à l’université. Il est l’auteur de plusieurs recueils de contes. « Dans ses yeux » (La pregunta de sus ojos, 2005), son premier roman, traduit dans de très nombreux pays, a été adapté au cinéma par Juan José Campanella et a remporté l’Oscar du meilleur film étranger en 2010.

Saer, Juan Joséné le 28 juin 1937 à Serodino (province de Santa Fe, Argentine) et mort le 11 juin 2005 à Paris (France), est un écrivain argentin. Il pratiqua différents genres littéraires mais c’est surtout dans le champ de la narration et du roman qu’il s’est exercé et que son talent a bénéficié d’une large reconnaissance. Il est considéré comme l’un des plus grands écrivains argentins contemporains. Il s’installa à Paris en 1968 et enseigna notamment à l’université de Rennes. Il obtint le prix Nadal en 19872 pour son roman La ocasión.

Salem, CarlosCarlos Salem est un écrivain, poète et journaliste. né en 1959 à Buenos Aires, il a multiplié les petits boulots après ses études de journalisme.Il a étudié les sciences de l’information à Cordoba. Il commence par écrire et tourner des émissions de télévision et plus d’une centaine de spots publicitaires. Jusqu’à l’âge de trente ans, outre son travail de journaliste, il pratique de nombreux petits boulots : garçon de café, chauffeur de taxi, libraire, concierge d’hôtel, manutentionnaire dans des usines clandestines, scénariste et speaker à la radio, pizzaïolo et vendeur à domicile de produits contre les cafards. En 1988, il fuit la dictature en Argentine et vit en Espagne, dans un premier temps dans les villes de Ceuta et Melilla où il a dirigé « El Faro » de Ceuta, « El Telegrama » et « El Faro » de Melilla. Il s’installe à Madrid depuis 2000 et collabore avec divers magazines, dont « Marie Claire », « Cosmopolitan » et « Ser Padres ». Depuis le début de l’année 2006, il co-dirige le bar culturel Bukowski Club, où il organise des rencontres hebdomadaires de lectures de poésies et de nouvelles.  En 2007, il publie son premier roman « Aller simple » (Camino de Ida) qui gagne le prix du meilleur premier roman à la Semana Negra de Gijón. En 2008, paraît son second roman « Nager sans se mouiller » (Matar y guardar la ropa), puis en mai 2009 son troisième roman, « Je reste roi d’Espagne » (Pero sigo siendo el rey). Son premier roman de littérature d’enfance et de jeunesse, « Le Fils du tigre blanc » (El hijo del Tigre Blanco, 2013), obtient un immense succès. Les aventures du jeune Nahuel, héros de ce roman, se poursuivent dans un second tome intitulé « La Malédiction du tigre blanc » (La maldición del tigre blanco, 2013). Son œuvre est disponible en France chez Actes Sud. Ses romans : Aller simple Nager sans se mouiller Je reste roi d’Espagne Un jambon calibre 45 Japonais grillés (Recueil de cinq nouvelles ) Le Plus Jeune Fils de Dieu – Attends-moi au ciel (2017) –

Schweblin, Samanta : Née à Buenos Aires en 1978, Samanta Schweblin est une des voix les plus remarquées de la jeune génération latino-américaine. Elle vit aujourd’hui à Berlin. Ses recueils de nouvelles ont été primés dans de nombreux pays ; Toxique a reçu le prix Tigre Juan en 2015 et a été traduit en quatorze langues.

Articles de  presse :

Le Figaro (2017) : Littérature argentine : la nouvelle vague

http://www.lefigaro.fr/livres/2017/02/02/03005-20170202ARTFIG00124-litterature-argentine-la-nouvelle-vague.php

Un article particulièrement intéressant :   http://www.espaces-latinos.org/archives/28542
et un autre très court, de Bernard Minier :   https://polar.zonelivre.fr/auteurs-latino-americains-de-romans-policiers-polars-thrillers/

merci à Wikipédia et à Babelio pour les infos sur les auteurs… Merci à mon ami Kochka pour m’avoir autorisé à reproduire sa liste. 

One Reply to “Destination : l’Amérique Latine (Argentine)”

  1. Beau projet. Pour Carlos Salem, il faut aussi mentionner sa poésie, qui mérite un vrai détour. Elle n’est hélas à ce jour pas traduite, mais cela ne devrait pas te poser de problème (El amor es el crimen perfecto; Con un pájaro de menos; Si Dios me pide un Bloody Mary).

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